Bangladesh: Un incendio deja sin casa a miles de personas

marzo 17, 2017

“Je me suis réveillé par les cris et c’est alors que j’ai vu les flammes. Avec ma femme nous avons pris notre enfant et nous avons réussi à nous échapper de la maison en feu. Nous n’avons rien pu prendre avec nous, nous avons tout perdu ».  C’est le témoignage de Wahid-uz-zaman, qui vit dans le slum de Korail, un bidonville de Dhaka, la capitale du Bangladesh, dévasté par un incendie qui a surpris tous les voisins en pleine nuit et qui a fait plus de 4 534 familles blessées et sans abris.



Le feu a ravagé le quartier marginalisé de Korail comme s’il s’agissait d’un feu de forêt, car les maisons sont faites en bambou, en tôle et en bois. Tout indique que l’incendie s'est déclenché vers deux heures du matin, lorsque la plupart des habitants du quartier dormaient. Les volontaires et les pompiers ont travaillé jusqu'à 7 heures du matin pour pouvoir l'éteindre.
Educo possède trois écoles dans le quartier de Korail où étudient 828 enfants. Un total de 190 familles ont été affectées par l’incendie et ont tout perdu. Non seulement les enfants mais aussi sept professeurs qui habitent à Korail et qui, tout comme Wahid-uz-zaman, étaient d’anciens élèves d'Educo.

Du matériel de première nécessité

Bien que les écoles d'Educo aient finalement été épargnées par le feu, les élèves ont vu leurs uniformes, sacs à dos et autres matériels scolaires réduits en cendres. En plus de leur restituer ce matériel, l'équipe d'Educo a distribué du matériel d'urgence aux 190 familles des élèves : moustiquaires, draps, matelas, couvertures, casseroles et autres ustensiles de cuisine, assiettes, verres et tasses, riz, lentilles, huile et sel, vêtements et vêtements chauds pour enfants et adultes, savon et détergent.
Cette saturation urbaine se traduit par une concentration de la population dans les bidonvilles en périphérie de la ville où l'éducation, l'emploi, la protection sociale, la santé et la sécurité sont hors de portée de millions de personnes.